Béjaune

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.m. Littéraire. Jeune homme sot et inexpérimenté.
• n.m. Jeune oiseau encore au nid, présentant une membrane jaune à la base du bec.

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• n. (Fauconnerie) Oiseau jeune, qui a encore sur le bec une petite peau jaune et qui n’est pas dressé.
• n. (Masculin ou féminin) (Figuré) Jeune personne sotte et niaise.
• n. (Par extension) Bêtise, fait d’être sot.
• n. (Histoire) Au Moyen Âge, étudiants novices nouvellement arrivés à l’université de Paris. Les jeunes gens, nouvellement arrivés dans l’université de Paris, formaient une confrérie particulière et avaient pour chef l’Abbé des Béjaunes. Le jour des Innocents, cet abbé, monté sur un âne, conduisait sa confrérie par toute la ville. Le soir, il réunissait tous les béjaunes et les aspergeait avec des seaux d’eau. C’était ce qu’on appelait le baptême des béjaunes. On forçait aussi les nouveaux étudiants à payer une bienvenue aux anciens ; on nommait cette taxe droit de béjaune. Un décret de l’Université abolit cet usage, en 1342, et il fut défendu d’exiger le droit de béjaune, sons peine de punition corporelle.
• n. (Vieilli) Clerc qui entre dans une des basoches.
• Niais.

Le littré

• Sens 1: Terme de fauconnerie. Bec jaune
• Sens 2: Oiseau jeune et niais, qui a encore le bec jaune. Fig. et familièr. Montrer à quelqu'un son béjaune, lui prouver sa sottise, son ignorance. Fig. et familièrement. Un béjaune, un jeune homme sot et inexpérimenté.
• Sens 3: Fig. Se disait de l'ouvrier qui passait compagnon ou maître, et du régal payé en ces circonstances.Payer son béjaune, payer sa bienvenue ; locution tirée de ce qu'à Paris une des fonctions les plus importantes des trésoriers de la Basoche était de recevoir les béjaunes et de leur faire payer la bienvenue. Lettres de béjaune, lettres données autrefois aux clercs par la basoche, et qui marquaient le commencement de la cléricature.

Wiktionnaire

• (Fauconnerie) Oiseau jeune, qui a encore sur le bec une petite peau jaune et qui n’est pas dressé.
• (Masculin ou féminin) (Figuré) Jeune personne sotte et niaise.
• (Par extension) Bêtise, fait d’être sot.
• (Histoire) Au Moyen Âge, étudiants novices nouvellement arrivés à l’université de Paris. Les jeunes gens, nouvellement arrivés dans l’université de Paris, formaient une confrérie particulière et avaient pour chef l’Abbé des Béjaunes. Le jour des Innocents, cet abbé, monté sur un âne, conduisait sa confrérie par toute la ville. Le soir, il réunissait tous les béjaunes et les aspergeait avec des seaux d’eau. C’était ce qu’on appelait le baptême des béjaunes. On forçait aussi les nouveaux étudiants à payer une bienvenue aux anciens ; on nommait cette taxe droit de béjaune. Un décret de l’Université abolit cet usage, en 1342, et il fut défendu d’exiger le droit de béjaune, sous peine de punition corporelle.
• (Vieilli) Clerc qui entre dans une des basoches.
• Niais.