Commende

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.f. Collation d'un bénéfice régulier (abbaye, prieuré) à quelqu'un qui n'était pas tenu d'observer les obligations inhérentes à sa charge ; ce bénéfice lui-même.

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• n. (Histoire) Administration temporaire des revenus d’un bénéfice donnée autrefois par l’autorité ecclésiastique en attendant la nomination du titulaire.
• n. (Histoire) Bénéfice donné par le roi à un séculier pour une abbaye régulière avec permission de disposer des fonds.

Le littré

• Sens 1: Originairement, la provision d'un bénéfice qu'on donnait à un séculier pour en jouir par économat, en attendant qu'on en eût pourvu un titulaire.Plus tard, titre de bénéfice donné par le pape à un ecclésiastique séculier ou à un laïque nommés par le roi (il s'agit des bénéfices ecclésiastiques qui étaient à la nomination du roi, depuis le concordat de Léon X et de François 1er). Une abbaye en commende était celle où le roi nommait un ecclésiastique séculier, qui jouissait, en vertu de cette faveur, d'un tiers du revenu, sans aucune autre obligation que d'en faire un bon usage ; des deux autres tiers l'un restait à la communauté, et l'autre devait être employé aux réparations de l'église et aux aumônes.
• Sens 2: Par extension.

Wiktionnaire

• (Histoire) Administration temporaire des revenus d’un bénéfice donnée autrefois par l’autorité ecclésiastique en attendant la nomination du titulaire.
• (Histoire) Bénéfice donné par le roi à un séculier pour une abbaye régulière avec permission de disposer des fonds.
• Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe commender.
• Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe commender.
• Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe commender.
• Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe commender.
• Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe commender.