Estacade

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.f. Plate-forme surélevée pour permettre le chargement des matériaux par gravité.
• n.f. Ouvrage établi sur appuis discontinus, tels que pieux, colonnes, etc., pour supporter une voie d'accès à un phare, permettre l'accostage de canots, etc.
• n.f. Obstacle flottant ou fixé sur le fond, destiné à interdire l'accès d'un port ou d'une rade aux navires ennemis.
• n.f. Ouvrage prolongeant le bajoyer d'une tête d'écluse et facilitant l'entrée des convois poussés (estacade de guidage) ou permettant à un bâtiment de stationner sans gêner la navigation (estacade de garage).

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• n. (Marine) Sorte de digue faite avec de grands pieux plantés dans une rivière, dans un chenal, pour en fermer l’entrée, ou pour en détourner le cours, ou pour protéger les bateaux contre les débâcles.
• n. Plate-forme qui, dans une gare de chemin de fer, facilite le chargement du combustible sur une locomotive.

Le littré

• Nom donné à plusieurs grosses et longues pièces de bois garnies de fer et de chaînes qu'on met à l'entrée d'un port, dans un chenal, pour les fermer. Terme de marine. Remplissage en bois qu'on place dans les mailles de la carcasse d'un vaisseau ou dans les intervalles qui séparent les couples.

Wiktionnaire

• (Marine) Sorte de digue faite avec de grands pieux plantés dans une rivière, dans un chenal, pour en fermer l’entrée, ou pour en détourner le cours, ou pour protéger les bateaux contre les débâcles.
• (Marine) Barrière flottante formée d'un ensemble de radeaux, de câbles, de dromes ou de chaînes, destinée à bloquer l’entrée d'un port, ou d’une rade.
• (Architecture) Dispositif destiné à protéger les piles d’un pont des corps flottants.
• (Chemin de fer) Plate-forme à partir de laquelle on chargeait le combustible des locomotives à vapeur.