Que

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• conj. une subordonnée de conséquence, ordinairement en corrélation avec si, tant, tellement : Les frais sont tels que ce n'est pas rentable.
• conj. une complétive complément d'objet, sujet ou attribut, ou complément d'un nom ou d'un adjectif : Je crois que tu as raison. Je crains qu'il ne soit trop tard. L'idée qu'il pourrait mentir ne m'est pas venue à l'esprit.
• p.int. Une interrogative indirecte à l'infinitif (en concurrence avec quoi) : Je ne sais que penser de tout cela.
• p.int. Une interrogation directe : Que dites-vous ? Que devient ce projet ? Qu'est-il arrivé ?
• p.int. Introduit :
• p.rel. Introduit une subordonnée relative : L'homme que j'ai vu. Malheureux que vous êtes.
• adv. Une phrase exclamative ou interrogative exprimant la cause ; en quoi, pourquoi (dans la langue littéraire) : Que ne m'a-t-il écouté ?
• adv. Une phrase exclamative exprimant l'intensité ; comme, combien : Que cette histoire est donc compliquée !
• conj. Familier. Souligne une opinion, après un adverbe : Sûrement que c'est vrai. Bien sûr que j'irai.
• conj. Populaire. Introduit une incise ou, après un adverbe, une interrogative : Viens voir, qu'il m'a dit. Où qu'il est ?
• conj. le souhait, l'ordre, la supposition : Que tout le monde se taise !
• conj. une subordonnée quelconque après une coordination (et, ou, ni, etc.) : Puisque je l'affirme et que je donne des preuves, on peut me croire. Quand il fait beau et que j'ai des loisirs, je me promène ici.
• conj. l'attribut avec c'est : C'est un monstre que cet homme.
• conj. le deuxième terme d'un système temporel ou hypothétique : À peine était-il arrivé qu'il voulait déjà repartir.
• conj. le deuxième terme dans une comparaison : Cette maison est plus ancienne que l'autre.
• conj. une cause, après une principale exclamative ou interrogative : Vous êtes donc bien occupé qu'on ne vous voit plus ?
• conj. une subordonnée de but après un impératif : Taisez-vous donc, qu'on entende l'orateur !

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• Personne excepté, rien excepté. Seulement. Utilisé avec ne.
• Introduit une forme impérative, qui marque souvent un souhait davantage qu’un ordre réel, afin qu’une chose (conjuguée au subjonctif) se réalise, à la première personne du singulier ou la troisième personne (au singulier ou pluriel, marquant souvent aussi l’agacement) : l’adverbe seul est très semblable à l’impératif impersonnel sous-entendu « fasse » (? voir faire) ou l’indicatif impersonnel il faut, suivi du même subjonctif et relié par la même conjonction de subordination.
• Exclamatif.
• p.rel. Précédé de c’est, forme une locution toute faite, c’est … que, qui sert ordinairement à attirer l’attention sur le complément, l’attribut ou l’adverbe qui se trouve placé dans la première partie de la phrase.
• p.rel. Pendant, lequel, dans lequel, etc.
• p.rel. Sert encore d’attribut dans la proposition qui le suit.
• p.rel. Pronom relatif pour l’objet direct.
• p.int. En quoi.
• p.int. (Littéraire) (Désuet) À quoi.
• p.int. Pronom interrogatif pour l’objet direct inanimé.
• Signifie un critère de comparaison.
• Si la clause conditionnelle, causale ou déclenchante introduite est employée comme subordonnée d’une clause principale impersonnelle ou directement comme sujet impersonnel de la clause principale, elle se conjugue aussi au subjonctif (au présent ou au passé, selon qu’elle se soit effectivement réalisée ou non) et jamais au conditionnel, alors que la clause principale se conjugue plus librement à l’indicatif ou au conditionnel.
• Subordinatif de sens général permettant d’introduire et associer une clause conditionnelle, causale ou déclenchante (voire plusieurs) à celle affirmant la réalisation d’un ou plusieurs effets. La clause subordonnante qu’il introduit se conjugue alors au subjonctif, respectivement présent ou passé, alors que la clause subordonnée causée ou déclenchée (employant un sujet distinct) se conjugue alors respectivement à l’indicatif (le plus souvent au futur simple ou antérieur) ou au conditionnel (présent ou passé).
• Complémenteur pour nominaliser une phrase.
• p.int. Quoi. Utilisé avec l’infinitif.

Le littré

• pas de définition

Wiktionnaire

• Personne excepté, rien excepté. Seulement. Utilisé avec ne.
• Exclamatif.
• Précédé de c’est, forme une locution toute faite, c’est … que, qui sert ordinairement à attirer l’attention sur le complément, l’attribut ou l’adverbe qui se trouve placé dans la première partie de la phrase.
• Pendant, lequel, dans lequel, etc.
• Sert encore d’attribut dans la proposition qui le suit.
• Pronom relatif pour l’objet direct.
• Qu’est-ce qui et qu’est-ce que sont plutôt des mots composés que des locutions.
• Cette construction n’est pas possible pour les noms propres.
• Quoi. — Note : Utilisé avec l’infinitif.
• En quoi.
• (Littéraire) (Désuet) À quoi.
• Pronom interrogatif pour l’objet direct inanimé.
• Synonyme de la locution conjonctive sans que, le mot sans étant sous-entendu.
• Signifie un critère de comparaison.
• (Littéraire) Efface une dislocation et réintègre un thème dans une phrase[2].
• Utilisé en conjonction avec un autre terme (souvent une préposition) pour former une conjonction de subordination.
• Remplace une autre conjonction pour éviter la répétition, lorsque plusieurs subordonnées introduites par la même conjonction sont coordonnées ou juxtaposées (cette substitution est facultative, bien que très fréquente). Note d’usage : Traditionnellement, quand que remplace si, le verbe peut être conjugué au subjonctif, au moins dans certains cas[1].
• Subordinatif de sens général permettant d’introduire et associer une clause conditionnelle, causale ou déclenchante (voire plusieurs) à celle affirmant la réalisation d’un ou plusieurs effets.
• Complémenteur pour nominaliser une phrase.