étriller

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• v. tr. Vieux. Vaincre quelqu'un, le battre de façon manifeste, le malmener fortement : Je me suis fait étriller aux échecs.
• v. tr. Familier. Critiquer vivement quelqu'un, son œuvre : Il étrille systématiquement ses contradicteurs.
• v. tr. Familier. Voler un client en lui faisant payer trop cher ce qu'il consomme, ce qu'il achète ; estamper : Hôtelier qui étrille les voyageurs.
• v. tr. Frotter un cheval, un bœuf, etc., avec l'étrille.

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• v. Frotter, nettoyer avec l’étrille.
• v. (Figuré) (Familier) Battre quelqu’un, le maltraiter.
• v. (Figuré) Faire payer trop cher une prestation.

Le littré

• v. tr. Sens 1: Nettoyer le poil d'un cheval avec l'étrille.
• v. tr. Sens 2: Fig. et familièrement. Étriller quelqu'un, le battre, le malmener. Il faut l'étriller d'importance. Par extension. Il se dit familièrement aussi d'une bataille. Les Français furent étrillés à Pavie.
• v. tr. Sens 3: Faire payer trop cher. On l'a étrillé dans cet hôtel.Il a été bien étrillé, se dit d'un homme à qui on a fait payer trop cher, ou qui a fait de grosses pertes au jeu ou ailleurs, ou qui a passé par quelque rude maladie.

Wiktionnaire

• Frotter, nettoyer avec l’étrille.
• (Figuré) (Familier) Battre quelqu’un, le maltraiter.
• (Figuré) Faire payer trop cher une prestation.