Agio

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.m. Ensemble des frais (intérêts plus commissions) prélevés par un banquier à son client à l'occasion de certaines opérations (découvert, avance, etc.).

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• n. (Vieilli) (Change et de Banque) Plus-value ou prime des monnaies métalliques sur les monnaies de compte ou de banque.
• n. (Par extension) (Rare) Espèce de prime qui était demandé à chaque renouvellement de bien en plus de l'intérêt et des droits de courtage.
• n. (Par extension) Bénéfices faits par la spéculation sur la hausse et la baisse du taux de change de la monnaie.
• n. (Rare) (Vieilli) Colifichet, parure.
• n. (Rare) (Vieilli) (Par extension) Minauderie ; manière obséquieuse.
• n. (Très rare) Pupitre de doreur où l’on posait les cahiers de feuilles d’or.

Le littré

• Sens 1: Terme de banque. Bénéfice qui résulte du change de la monnaie et de l'échange des effets de commerce contre l'argent.
• Sens 2: Spéculation sur la hausse et la baisse des effets publics.

Wiktionnaire

• (Vieilli) (Finance) Plus-value ou prime des monnaies métalliques sur les monnaies de compte ou de banque.
• (Banque) Frais retenus par les banques sur les commissions, les intérêts et le change, ou seulement une de ces trois opérations.
• (Bourse) Spéculation déloyale, escroquerie sur la hausse et la baisse des effets publics.
• (Marine) Prime donnée au port variable en fonction des conditions de la mer, de l’importance géographique du lieu et des taux des monnaies. Note : s’emploie uniquement dans la locution agio d'assurance.
• (Rare) (Vieilli) Colifichet, parure.
• (Rare) (Vieilli) (Par extension) Minauderie ; manière obséquieuse.
• (Très rare) Variante de agiau.