Couver

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• v. tr. En parlant des oiseaux, s'étendre sur les œufs pour leur assurer la chaleur nécessaire au développement normal de l'embryon : Une poule qui couve dix œufs.
• v. tr. Entourer quelqu'un de soins attentifs et excessifs de tendresse : Sa mère l'a trop couvé.
• v. tr. Littéraire. Entretenir secrètement et patiemment un sentiment : Il couve sa vengeance.
• v. intr. Couver (sous la cendre), être sur le point de se déclarer, d'éclater, en parlant d'un mal, d'un effet violent, etc. : La révolte couvait chez les cadres.

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• v. Être caché sous la cendre.
• v. (Par extension) (Figuré) Être caché, ne pas paraitre, présenter un danger potentiel.

Le littré

• v. tr. Sens 1: Se tenir sur les œufs pour les faire éclore, en parlant des femelles des oiseaux. La poule a couvé tant d'œufs. Absolument: . Cette poule veut couver.
• v. tr. Sens 2: Fig. Entretenir avec soin et mystère. Couver des yeux, regarder avec plaisir, avec convoitise. Préparer, renfermer dans son sein. Familièrement. Couver une maladie, porter en soi les germes d'une maladie qu'on craint de voir apparaître.
• v. tr. Sens 3: V. n.: Être entretenu sourdement, préparé en silence, sans paraître. Le feu couve sous la cendre. Fig. C'est un feu qui couve sous la cendre, se dit d'une passion, d'une haine prête à se réveiller. Il faut laisser couver cela, il ne faut le faire qu'après de mûres réflexions.
• v. tr. Sens 4: Se couver, v. réfl.: Être en sourde préparation.

Wiktionnaire

• Couvrir de son corps ses œufs pour entretenir la chaleur qui les fait éclore, en parlant des oiseaux.
• (Figuré) S'occuper avec soin de quelqu'un, comme un oiseau le fait de ses œufs.
• (Figuré) Cacher, préparer sourdement.