Injure

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.f. Littéraire. Action, procédé qui offense : Il m'a fait l'injure de refuser mon invitation.
• n.f. Littéraire. Dommage causé par le temps, les années : Braver les injures du temps.
• n.f. Expression outrageante qui ne renferme l'imputation d'aucun fait précis. (L'injure est un délit si elle est publique, sinon c'est une contravention.)
• n.f. Parole qui blesse d'une manière grave et consciente : Couvrir quelqu'un d'injures.

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• n. (Archaïsme) Injustice.
• n. Insulte, outrage, ou de fait, ou de parole, ou par écrit.
• n. (En particulier) Parole offensante, outrageante.
• n. (Figuré) Dégradation, la ruine, la perte de certaines choses par l’effet des intempéries, de la durée, de l’âge.

Le littré

• Sens 1: Ce qui est contre le droit, la justice (d'après le sens étymologique), tort, dommage.
• Sens 2: Fig. Effets nuisibles produits par les saisons, l'âge, le temps, etc. Les injures du sort, les revers, les malheurs extraordinaires et non mérités. Poétiquement. Ce qui a subi l'injure.
• Sens 3: Outrage, ou de fait, ou de parole, ou par écrit. Fig. Faire injure à, avec un nom de chose pour régime, déshonorer, flétrir cette chose. Faire injure signifie aussi soupçonner injustement.
• Sens 4: Particulièrement, parole offensante, outrageuse. Vomir des injures. Charger quelqu'un d'injures. Populairement. Se chanter mille injures, se dire toutes sortes d'injures.
• Sens 5: À l'injure de, loc. adv.:

Wiktionnaire

• Insulte, outrage, ou de fait, ou de parole, ou par écrit.
• (En particulier) Parole offensante, outrageante.
• (Figuré) Dégradation, la ruine, la perte de certaines choses par l’effet des intempéries, de la durée, de l’âge.