Jubilé

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.m. Dans la religion catholique, année sainte, revenant tous les vingt-cinq ans, où les pèlerins de Rome bénéficient d'une indulgence plénière en visitant les sanctuaires désignés et où le pape ouvre la porte sainte aux quatre basiliques majeures de Rome ; ensemble des pratiques imposées pour gagner cette indulgence.
• n.m. Anniversaire important du mariage (noces d'argent, noces d'or), de la profession religieuse, de l'ordination sacerdotale ou de la consécration épiscopale.
• n.m. Cinquantième année d'exercice, et, en particulier, cinquantième année de règne.
• n.m. Dans la Bible, année privilégiée, dite année jubilaire, revenant tous les cinquante ans et marquée par une volonté d'égalité sociale.

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• n. Solennité publique de la loi mosaïque qui se célébrait de cinquante ans en cinquante ans, et lors de laquelle toutes sortes de dettes étaient remises, tous les héritages restitués aux anciens propriétaires, et tous les esclaves rendus à la liberté.
• n. (Religion) Indulgence plénière, solennelle et générale, accordée par le pape en certains temps et en certaines occasions.
• n. (Par extension) Cinquantenaire de l’entrée dans une fonction, une profession. Il s’emploie aussi pour des durées moindres.
• Se disait d’un religieux, d’un chanoine, d’un docteur que l’on fêtait au bout d’un certain nombre d’années de profession, de service, de doctorat.

Le littré

• Sens 1: Solennité publique, chez les Juifs, qui, se célébrant de cinquante ans en cinquante ans, amenait la rémission de toutes sortes de dettes, la restitution de tous les héritages aux anciens propriétaires, et la mise en liberté de tous les esclaves. Les Juifs ne vendaient point leurs biens et leurs terres à perpétuité, mais seulement jusqu'à l'année du jubilé.
• Sens 2: Dans la religion catholique, indulgence plénière, solennelle et générale, accordée par le pape en certains temps et en certaines occasions. La bulle du jubilé. Le jubilé fut établi en 1300 par Boniface VIII, et ne se célébrait d'abord que de cent en cent ans ; Clément VI le réduisit à cinquante, Urbain VI à trente-trois ans et Sixte IV à vingt-cinq. Faire son jubilé, faire toutes les pratiques de dévotion ordonnées par la bulle du jubilé. Terme de jeu. Faire jubilé, brouiller le jeu, de manière qu'il n'y ait ni perdants ni gagnants.
• Sens 3: Fête religieuse et domestique, qu'on célèbre souvent au bout de cinquante ans d'exercice d'une fonction, au bout de cinquante ans de mariage. Ce professeur célèbre cette année son jubilé ; il a 50 ans de services.Mariage de jubilé, mariage célébré de nouveau après cinquante ans de durée.
• Sens 4: Adj.: Il se dit d'un religieux, d'un chanoine, d'un docteur qui l'est depuis 50 ans. Ce père n'a plus qu'une année de théologie à enseigner, et puis il sera lecteur jubilé.

Wiktionnaire

• Solennité publique de la loi mosaïque qui se célébrait de cinquante ans en cinquante ans, et lors de laquelle toutes sortes de dettes étaient remises, tous les héritages restitués aux anciens propriétaires, et tous les esclaves rendus à la liberté.
• (Antiquité)
• (Religion) Indulgence plénière, solennelle et générale, accordée par le pape en certains temps et en certaines occasions.
• (Par extension) Cinquantenaire de l’entrée dans une fonction, une profession. Il s’emploie aussi pour des durées moindres.
• Se disait d’un religieux, d’un chanoine, d’un docteur que l’on fêtait au bout d’un certain nombre d’années de profession, de service, de doctorat.
• Participe passé masculin singulier de jubiler.