Pinacle

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.m. Partie la plus élevée du Temple de Jérusalem.
• n.m. Dans l'architecture gothique, amortissement pyramidal, de forme élancée, des contreforts et des culées d'arcs-boutants. (Fonctionnel par son poids, très orné à partir du XIIIe s., il devient motif décoratif, traduit en menuiserie et en orfèvrerie.)

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• n. (Antiquité) Partie la plus élevée d’un édifice.
• n. (Architecture) Amortissement élancé couronné par un cône ou par une pyramide effilés. — Note : Le pinacle est ordinairement placé au sommet des culées d’arc-boutant dans l’architecture gothique.
• n. (Figuré) (Dans certaines locutions) Position la plus élevée, la plus enviable ou la plus estimée, s’opposant au pilori.

Le littré

• Le pinacle du temple, et, absolument, le pinacle, la partie la plus élevée du temple de Jérusalem, celle où Jésus-Christ fut transporté quand il fut tenté par le démon (usité au propre seulement en cette locution). Fig. et familièrement. Être sur le pinacle, être dans une position très élevée. Fig. Mettre quelqu'un sur le pinacle, le mettre, l'élever au-dessus de tous les autres.

Wiktionnaire

• (Antiquité) Partie la plus élevée d’un édifice.
• (Architecture) Clocheton élancé de forme conique ou pyramidale qui sert de couronnement à un contrefort, ou qui est érigé aux extrémités d'un fronton ou d'un gâble, dans les édifices gothiques ou de style gothique.
• (Figuré) (Dans certaines locutions) Position la plus élevée, la plus enviable ou la plus estimée, s’opposant au pilori.