Bailli

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.m. Au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, agent du roi de France placé à la tête d'un bailliage.
• n.m. En Italie, en Suisse et dans quelques parties de l'Allemagne, titre donné à certains magistrats civils.
• n.m. Dans l'ordre de Malte, chevalier d'un grade supérieur à celui de commandeur.

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• n. (Histoire) Officier royal d’épée, au nom duquel la justice se rendait dans l’étendue d’un certain ressort, et qui avait droit de commander la noblesse de son district, lorsqu’elle était convoquée pour l’arrière-ban.
• n. (Histoire) Officier royal de robe longue qui rendait la justice dans l’étendue d’un certain ressort et dont les appellations ressortissaient immédiatement au parlement.
• n. (Histoire) Officier de robe longue qui rendait la justice au nom d’un seigneur.
• n. (Histoire) Dans l’ordre de Malte, Chevalier revêtu d’une dignité qui le mettait au-dessus des commandeurs et qui lui donnait le privilège de porter la grand-croix.

Le littré

• pas de définition

Wiktionnaire

• (Droit, Histoire) Officier royal ou seigneurial, au nom duquel la justice se rendait dans l’étendue d’une certaine juridiction (baillie) où il exerce par délégation un pouvoir administratif et militaire, et surtout des attributions judiciaires.