Censure

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.f. Commission de personnes chargées de cet examen.
• n.f. Action de censurer, d'interdire tout ou partie d'une communication quelconque : Censure paternelle.
• n.f. Peine disciplinaire prononcée à l'égard des officiers ministériels et des membres d'une assemblée parlementaire.
• n.f. Mise en cause de la responsabilité politique du gouvernement à l'initiative des parlementaires, qui se manifeste par une motion de censure ou un refus de confiance.
• n.f. Fonction de censeur chez les Romains.
• n.f. Mesure disciplinaire pénale prise à l'encontre d'un chrétien délinquant en vue de l'amener à résipiscence. (Les censures principales sont l'excommunication, la suspense et l'interdit.)
• n.f. Instance psychique qui empêche l'émergence des désirs inconscients dans la conscience autrement que sous une forme déguisée.
• n.f. Examen préalable fait par l'autorité compétente sur les publications, émissions et spectacles destinés au public et qui aboutit à autoriser ou interdire leur diffusion totale ou partielle. (En France, les films doivent comporter un visa de censure, le visa d'exploitation, délivré par le ministre de la Culture après avis d'une commission.)

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• n. (Par métonymie) Corps des personnes chargées de cet examen.
• n. (Histoire) Dignité et fonction de censeur chez les romains.
• n. Peine disciplinaire que les corps, les ordres, les communautés et les assemblées délibérantes prononcent contre un de leurs membres.
• n. (Religion) Excommunication, interdiction ou suspension d’exercice et de charge ecclésiastique.
• n. En matière de dogme, jugement qui porte condamnation.
• n. Silence médiatique concernant une publication ou une information.
• n. Correction, répréhension, interdiction de publication.
• n. Examen qu’un gouvernement fait faire des livres, des journaux, des pièces de théâtre, etc., avant d’en permettre la publication ou la représentation.

Le littré

• Sens 1: Dans l'ancienne Rome, dignité et fonction de censeur.
• Sens 2: En langage ecclésiastique, improbation, condamnation de propositions, d'ouvrages où il s'agit de dogmes. Il y a eu une censure de la Sorbonne contre tel livre.Censures ecclésiastiques, les menaces que fait l'Église des peines qui seront encourues si l'on contrevient à ce qu'elle ordonne ; ou les peines mêmes quand elles sont encourues, telles que l'excommunication, l'interdiction, la suspension, etc. Toutes les provisions de la cour de Rome portent absolution des censures.
• Sens 3: Peine disciplinaire que prononcent contre un de leurs membres les corps de magistrature, l'ordre des avocats, les chambres des notaires, des avoués, et les assemblées délibérantes.
• Sens 4: Critique à l'effet de corriger.
• Sens 5: Examen des écrits, journaux, pièces de théâtre, dessins, fait avant qu'ils paraissent, par des agents du gouvernement. Les journaux furent soumis à la censure. Abolir la censure. La censure dramatique.Le corps même des agents qui examinent. La censure refusa son approbation.

Wiktionnaire

• Deuxième personne du singulier de l’impératif de censurer.
• Troisième personne du singulier du subjonctif présent de censurer.
• Première personne du singulier du subjonctif présent de censurer.
• Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de censurer.
• Première personne du singulier de l’indicatif présent de censurer.
• (Législation) Annulation d’un acte législatif pour non-respect d’autres dispositions législatives, en particulier constitutionnelles.
• (Histoire) Dignité et fonction de censeur chez les romains.
• Peine disciplinaire que les corps, les ordres, les communautés et les assemblées délibérantes prononcent contre un de leurs membres.
• (Religion) Excommunication, interdiction ou suspension d’exercice et de charge ecclésiastique.
• En matière de dogme, jugement qui porte condamnation.
• Silence médiatique concernant une publication ou une information.
• Correction, répréhension, interdiction de publication.
• (Par métonymie) Corps des personnes chargées de cet examen.
• Examen qu’un gouvernement fait faire des livres, des journaux, des pièces de théâtre, etc., avant d’en permettre la publication ou la représentation.