Dépravation

Définitions

n.f. Comportement dénaturé, manière de se conduire immorale, en particulier sur le plan sexuel : La dépravation des mœurs.

n. État de ce qui est dépravé.
n. Vice de quelqu'un, de quelque chose, qui a de mauvaises mœurs, qui est sans moralité.

Sens 1: Changement moral en mal. La dépravation du siècle, des mœurs.
Sens 2: Terme de médecine. Altération. La dépravation du sang, des humeurs.Dépravation du goût, de l'appétit, de l'odorat, état dans lequel ces sensations, produites par les organes de nos sens, se montrent avec un caractère insolite et bizarre. Fig. En parlant du goût dans les lettres et les beaux-arts.
Sens 3: Il se dit quelquefois d'un texte ancien altéré par les copistes. La dépravation du texte de Plutarque donna beaucoup de peine à Amyot.

État de ce qui est dépravé.
Vice de quelqu'un, de quelque chose, qui a de mauvaises mœurs, qui est sans moralité.

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Si elle est entêtée de ce magot, franchement je ne puis excuser cette dépravation de goût.

Alain René Lesage
J'ose presque assurer que l'état de réflexion est un état contre nature, et que l'homme qui médite est un animal dépravé.

Jean-Jacques Rousseau
J'ose presque dire que l'état de réflexion est un état contre nature et que l'homme qui médite est un animal dépravé.

Jean-Jacques Rousseau
L'homme développe, perfectionne ou déprave mais il ne crée rien.

Antoine Fabre d'Olivet
Il faut convenir que les moeurs vont se dépravant de jour en jour ...

Victor Hugo
Il s'estudia de le rendre homme de bien, quoiqu'il le veist fort depravé et fort incorrigible.

Jacques Amyot
La nature a fait l'homme heureux et bon, mais ... la société le déprave et le rend misérable.

Jean-Jacques Rousseau
Si Cleombrotus n'eust eu le jugement depravé par ambition et vaine gloire.

Jacques Amyot

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