Mors

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.m. Type d'humus brut très acide, dont la matière organique reste peu transformée, par suite d'un défaut d'activité biologique (climat trop froid ou roche-mère trop acide). [À ce type d'humus, dont la terre de bruyère est un exemple, correspondent des sols très acides, généralement très sableux, sans structure, et très appauvris, les podzols.]

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• n. Ensemble des pièces de fer qui servent à brider un cheval, comme l’embouchure, les branches, la gourmette, etc.
• n. (En particulier) La pièce qui se place dans la bouche du cheval pour le gouverner.
• n. Instrument de torture utilisé par les esclavagistes aux États-Unis sur leurs esclaves noirs, voir Beloved, le roman de Toni Morrison, Prix Nobel de Littérature.

Le littré

• Sens 1: Proprement, morsure ; absolument inusité en ce sens.Mors du diable, scabieuse des bois, scabiosa succisa, L., ainsi nommée à cause de sa souche tronquée comme par une morsure. Dans les verreries, extrémité de la canne que l'on plonge dans le creuset, et à laquelle le verre s'attache comme par une morsure.
• Sens 2: L'ensemble des pièces qui servent à brider un cheval ; ce sont l'embouchure, les branches, les anneaux, l'esse et le crochet. Mors à la turque, mors dont les branches sont droites, sans sous-barbe. Dans l'usage le plus ordinaire, il se dit de la seule partie qui porte autrement le nom d'embouchure du mors, pour la distinguer des autres pièces dont chacune a un nom particulier. Fig. Prendre le mors aux dents, se dit proprement du cheval qui saisit les branches du frein avec les incisives, et qui, dès lors, lutte avec avantage contre son conducteur. Mais, dans l'usage ordinaire, on dit qu'un cheval prend le mors aux dents quand il s'emporte, quoique le frein ait conservé sa position normale. Fig. Prendre le mors aux dents, se livrer tout entier à ses passions ; et aussi s'emporter, se livrer à une colère subite ; et encore, faire succéder une grande activité à l'indolence. Fig. Hocher le mors à quelqu'un, le contrarier, s'opposer à ses désirs. Fig. Ronger le mors, n'oser faire éclater son dépit ; on dit plutôt ronger le frein.
• Sens 3: Mors d'Allemagne, instrument employé pour punir le cheval, ou pour détourner sa sensibilité pendant une opération chirurgicale.

Wiktionnaire

• Ensemble des pièces de fer qui servent à brider un cheval, comme l’embouchure, les branches, la gourmette, etc.
• (En particulier) La pièce qui se place dans la bouche du cheval pour le gouverner.
• Instrument de torture utilisé par les esclavagistes aux États-Unis sur leurs esclaves noirs. — (Toni Morrison, Beloved, 1987)
• (Mécanique, Usinage) Partie d’un étau ou d’un mandrin enserrant la pièce à tenir.