Retranchement

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.m. Obstacle fortifié naturel ou artificiel organisé pour défendre une position.
• n.m. Littéraire. Action de retrancher ; suppression de quelque chose d'un tout : Retranchement d'une scène dans une pièce de théâtre.

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• n. Suppression d’une partie d’un tout.
• n. Suppression totale.
• n. (Architecture) Tout ce qu’on a retranché d’une chambre ou de toute autre pièce, soit pour lui donner une meilleure proportion, soit pour lui procurer quelque commodité.
• n. (Art militaire) Tout ouvrage fait pour fortifier un poste ou pour en augmenter la défense.
• n. (Figuré) Tout dispositif de défense.

Le littré

• Sens 1: Suppression de quelque partie d'un tout.
• Sens 2: Terme de marine. Peine de discipline (voy. RETRANCHER, n° 7).
• Sens 3: Il se dit quelquefois pour suppression totale. Le retranchement de sa pension le réduit à la misère. Le retranchement des abus.
• Sens 4: En grammaire, terme générique par lequel on désigne toute suppression de lettres ou de syllabes dans un mot, de mots dans une phrase.
• Sens 5: Économie, réduction de dépense. Particulièrement, réduction dans les rentes que l'État payait.
• Sens 6: Suppression de certaines avances ou saillies dans les rues et sur les chemins publics.
• Sens 7: Espace retranché d'un plus grand. Son domestique couche dans un retranchement.
• Sens 8: Terme de guerre. Disposition employée pour couvrir les défenseurs d'une position et arrêter les assaillants (ainsi dite parce que les retranchements forment un espace coupé dans un plus grand). Se dit aussi d'un obstacle naturel, comme un ravin, un bois, un cours d'eau, etc. servant à se retrancher.
• Sens 9: Fig. Les défenses, les arguments dont on use. Forcer quelqu'un dans ses retranchements, dans ses derniers retranchements, dans son dernier retranchement, détruire ses plus fortes raisons.