Supplice

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.m. Littéraire. Sévices corporels graves : Les supplices n'ont pu le faire avouer.
• n.m. Peine de mort (on dit aussi le dernier supplice).
• n.m. Violente douleur physique : Ce mal de dents est un supplice.
• n.m. Chose extrêmement pénible : Conversation qui devient un supplice.
• n.m. Peine corporelle, entraînant ou non la mort, ordonnée par arrêt de justice.

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• n. Peine corporelle ordonnée par un tribunal.
• n. Souffrances cruelles infligées aux vaincus, à des prisonniers de guerre, à des opposants.
• n. (Par extension) Douleur physique ou souffrance morale prolongée.
• n. (Figuré) Peine, affliction, inquiétude qui persiste.

Le littré

• Sens 1: Punition corporelle ordonnée par arrêt de la justice. Par extension. Condamner au dernier supplice, condamner à mort. Mener quelqu'un au supplice, le mener à un supplice qui est suivi de la mort. Les supplices éternels, les peines des damnés.
• Sens 2: Il signifie quelquefois simplement la mise à mort, sans idée de jugement.
• Sens 3: Par extension, tout ce qui cause une vive douleur de corps, et qui dure quelque temps. La goutte est un supplice. Familièrement. Être au supplice, souffrir beaucoup de quelque mal, de quelque incommodité. Fig. Être au supplice, avoir quelque inquiétude, ou être impatienté. On dit de même : mettre au supplice.
• Sens 4: Fig. Grande peine d'esprit, grande souffrance morale. L'ambition a ses supplices. Porter le supplice, porter la peine.
• Sens 5: Fig. et poétiquement. Personne qui cause le supplice, le tourment.

Wiktionnaire

• Peine corporelle ordonnée par un tribunal.
• Souffrances cruelles infligées aux vaincus, à des prisonniers de guerre, à des opposants.
• (Par extension) Douleur physique ou souffrance morale prolongée.
• (Figuré) Peine, affliction ou inquiétude qui persiste.