Tonner

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• v. tr. Protester, s'emporter violemment contre quelque chose, quelqu'un : Un orateur qui tonne contre un projet de loi.
• v. intr. Produire un grondement sourd analogue au tonnerre : On entendait l'artillerie tonner au loin.

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• v. Faire éclater le tonnerre.
• v. (Par extension) Faire entendre un bruit retentissant comme le tonnerre.
• v. (Figuré) Parler contre quelqu’un ou quelque chose avec beaucoup de force et de véhémence.

Le littré

• Sens 1: Retentir, en parlant du bruit de la foudre. Il a tonné cette nuit. Il s'emploie impersonnellement en cette acception.
• Sens 2: Faire entendre, faire éclater le tonnerre. Fig. On n'entendrait pas Dieu tonner, se dit en parlant d'un très grand bruit dont on est assourdi. Fig. Tonner sur les choux, exercer sa force, son autorité sur ce qui est sans résistance.
• Sens 3: Par analogie. Faire un bruit semblable à celui du tonnerre.
• Sens 4: Fig. Parler, s'élever avec beaucoup de véhémence contre quelqu'un, contre quelque chose. PROVERBEQuand il tonne en avril, le laboureur se réjouit. Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.

Wiktionnaire

• Faire éclater le tonnerre.
• (Par extension) Faire entendre un bruit retentissant comme le tonnerre. Note : Se dit spécialement du canon.
• (Figuré) Parler contre quelqu’un ou quelque chose avec beaucoup de force et de véhémence.