étrenner

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• v. tr. Utiliser quelque chose pour la première fois ou être le premier à l'utiliser, à y avoir droit : Étrenner un nouveau costume.

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• v. (Vieilli) Gratifier d’une étrenne, le premier jour de l’année.
• v. Plus ordinairement, favoriser un marchand en étant le premier de la journée à lui faire un achat ou un pauvre en étant le premier à lui faire l’aumône.
• v. Faire usage d’une chose pour la première fois.
• v. Se dit en parlant du premier argent qu’un marchand reçoit de sa marchandise dans la journée, dans la semaine.
• v. (Figuré) Être le premier à supporter quelque chose de fâcheux.

Le littré

• v. tr. Sens 1: Donner des étrennes à quelqu'un. Il a étrenné d'une poupée cette petite fille. Fig.
• v. tr. Sens 4: V. n.: Faire une première vente, en parlant des marchands. Je n'ai pas encore étrenné d'aujourd'hui. Fig.
• v. tr. Sens 3: Être le premier qui achète à un marchand. Étrennez-moi, je n'ai encore rien vendu aujourd'hui. Bénie soit la main qui m'étrenne, formule dont beaucoup de marchands ambulants se servent au premier argent qu'ils reçoivent dans la journée.
• v. tr. Sens 2: Par extension, faire usage d'une chose pour la première fois. Étrenner une robe. Cela n'a pas encore servi, vous l'étrennerez.

Wiktionnaire

• (Vieilli) Gratifier d’une étrenne, le premier jour de l’année.
• (Transitif) Plus ordinairement, favoriser un marchand en étant le premier de la journée à lui faire un achat ou un pauvre en étant le premier à lui faire l’aumône.
• Faire usage d’une chose pour la première fois.
• (Intransitif) ou (Transitif) Recevoir, pour un marchand, le premier argent, de la journée ou de la semaine, de la vente de ses marchandises.
• (Figuré) Être le premier à supporter quelque chose de fâcheux.