Ecouter le mot ébranler ébranler

Définitions

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

  • v. tr. Faire trembler le sol, une construction par des secousses, compromettre leur stabilité, leur solidité : L'explosion fut si forte qu'elle ébranla les vitres.
  • v. tr. Rendre quelque chose moins solide, moins sûr : Le scandale ébranla fortement le gouvernement.
  • v. tr. Faire chanceler quelqu'un dans ses convictions, ses sentiments, ses décisions, ses habitudes, faire vaciller sa raison : Cet accident ébranla ses nerfs.
  • v. tr. Émouvoir fortement quelqu'un, lui faire perdre de sa maîtrise, de sa force morale ou intellectuelle : Cette triste nouvelle l'avait ébranlé.
  • v. tr. Imprimer un mouvement d'oscillation à un objet mobile : Ébranler une cloche.

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  • v. Amener par des secousses une chose à ne plus être dans une ferme assiette.
  • v. Émouvoir quelqu’un, faire qu’il soit moins ferme dans la situation d’esprit où il était, dans ses opinions, dans ses résolutions.
  • v. (En particulier) (Militaire) Se mettre en mouvement ; commencer un mouvement.

Le littré

  • v. tr. Sens 1: Faire branler, mettre en branle, communiquer un mouvement d'oscillation. Ébranler une cloche. Les détonations du canon ébranlaient les airs. Faire chanceler. Le torrent ébranle les rochers. Le canon de l'assiégeant avait ébranlé la muraille. Communiquer un mouvement.
  • v. tr. Sens 2: Terme de manége. Ébranler son cheval au galop, le faire passer du pas, du trot ou de quelque autre allure, à celle du galop.
  • v. tr. Sens 3: Mettre en désordre. Le feu d'une batterie formidable ébranla la première ligne de l'ennemi. L'apparition des gendarmes ébranla la foule ameutée.
  • v. tr. Sens 4: Fig. Faire chanceler. La ligue ébranla le trône des Valois. Faire branler, rendre peu ferme, rendre incertain. Il ébranla ma résolution. Modifier les convictions, les sentiments. Ébranler la gravité, faire presque rire. Ébranler la santé, les nerfs, rendre la santé moins solide, les nerfs plus susceptibles.
  • v. tr. Sens 5: S'ébranler, v. réfl.: Recevoir un mouvement d'oscillation, être mis en branle. Les cloches s'ébranlaient. La porte s'ébranla sous les coups répétés.Se mettre en mouvement pour se porter en avant. Deux régiments s'ébranlèrent pour charger l'ennemi. Se mettre en mouvement pour se retirer, s'enfuir. L'infanterie ne put soutenir un feu si vif sans s'ébranler. Fig.

Wiktionnaire

  • Amener par des secousses une chose à ne plus être dans sa position habituelle.
  • Émouvoir quelqu’un, faire qu’il soit moins ferme dans la situation d’esprit où il était, dans ses opinions, dans ses résolutions.
  • (Pronominal) (En particulier) (Militaire) Se mettre en mouvement ; commencer un mouvement.

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Citations

  • Sur la scène même, il ne faut pas tout dire à la vue, mais ébranler l'imagination.

    Jean-Jacques Rousseau

  • Et que jamais rien n'ébranle.

    William Shakespeare

  • Il n'est passion qui ébranle tant la sincérité des jugements comme la colère.

    Michel Eyquem de Montaigne

  • Quelquefois une charrette lourde passait, en ébranlant les pavés.

    Gustave Flaubert

  • Si la vanité ne renverse pas entièrement les vertus, du moins elle les ébranle toutes.

    François de La Rochefoucauld

  • Donnez-moi un préjugé, et j'ébranlerai le monde.

    Gabriel Garcia Marquez

  • Quelquefois il était secoué par un hoquet sombre qui l'ébranlait comme une montagne de neige.

    Jean Cocteau

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