Dénier

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• v. tr. Refuser quelque chose à quelqu'un alors que le bon droit l'accorde : Dénier aux journalistes le droit de s'exprimer librement.
• n.m. Monnaie romaine d'argent valant 10 as.
• n.m. Monnaie française d'argent, créée à l'époque carolingienne et valant 1/12e de sous ou 1/240e de livre.
• n.m. Unité ancienne de titrage (masse en grammes d'une longueur de 9 000 m) des fils et des fibres textiles, remplacée par le décitex.
• v. tr. Refuser de reconnaître quelque chose comme sien, le nier : Dénier toute responsabilité.

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• n. (Métrologie) Unité servant au titrage de l’argent ou d’autres métaux précieux ; elle correspond à la quantité d’argent fin contenu dans un lingot supposé divisé en douze parties.
• n. (Métrologie) (Textile) Ancienne unité de mesure du titrage des fils continus caractérisant leur finesse : il vaut 1/9 g/km.
• n. (Métrologie) (Histoire) (France) Ancienne unité de mesure du poids.
• n. (Jeux) (Cartes à jouer) Une des quatre enseignes, ou couleurs, du jeu de cartes traditionnel espagnol.
• n. (Par extension) (Désuet) Pourcentage d’intérêt.
• n. (Par extension) Argent.
• n. (Histoire) Ancienne monnaie française de cuivre, qui valait la douzième partie d’un sou tournois ou le tiers d’un liard.
• n. (Antiquité) Monnaie romaine d’argent qui, jusqu’à l’an 536 de Rome, valait dix as et plus tard seize.

Le littré

• v. tr. Sens 1: Nier.
• v. tr. Sens 2: Refuser. Dénier des aliments. On lui a dénié toute justice.
• v. tr. Sens 3: Se dénier, v. réfl.: Être dénié.

Wiktionnaire

• Ne pas vouloir reconnaître un fait comme vrai. Il est principalement usité en termes de jurisprudence.
• Ne pas vouloir accorder quelque chose que la bienséance, l’honnêteté, l’équité, la justice exige qu’on accorde.