Résister

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• v. tr. S'opposer à quelqu'un, à sa volonté : Résister aux pressions de l'opinion publique.
• v. tr. S'opposer par la force à celui ou à ceux qui emploient des moyens violents : Résister à un agresseur, à un assaut.
• v. tr. En parlant d'un cheval, se contracter pour ne pas obéir aux indications des aides du cavalier.
• v. tr. Opposer une résistance : Il y a quelque chose qui résiste dans la serrure.
• v. tr. Ne pas être atteint par les effets des actions auxquelles quelque chose est soumis : Argumentation qui ne résiste pas à l'analyse.
• v. tr. Supporter victorieusement des épreuves physiques ou morales : Pouvoir résister à la fatigue.
• v. tr. Lutter pour ne pas succomber à ce qui attire, séduit : Il a résisté à des offres alléchantes.
• v. tr. S'opposer à une force armée d'occupation, et en particulier, participer à la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.

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• v. Ne pas céder, ou céder difficilement au choc, à la pression, à l’action d’un autre corps, à une force, à un effort quelconque.
• v. (Familier) Ne pas céder à la tentation.
• v. Se défendre, opposer la force à la force.
• v. (Figuré) S’opposer aux desseins, aux volontés de quelqu’un, tenir ferme contre quelque chose de fort, de puissant.
• v. Bien supporter l’effort, la souffrance, la maladie, le travail, en parlant des hommes et des animaux, voire des végétaux.
• v. (En particulier) Supporter un désagrément moral.
• v. Persister, bien supporter l'usure du temps.

Le littré

• Sens 7: Supporter la peine, le travail, en parlant des hommes ou des animaux. Résister à la douleur. Cheval qui résiste à la fatigue. Familièrement. On n'y peut plus résister, se dit de quelque incommodité qu'on a peine à supporter. Il fait une si grande fumée, qu'on n'y saurait résister.
• Sens 8: Il se dit des choses qui durent malgré quelque obstacle ou difficulté. Ce ciment résiste aux gelées. Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.
• Sens 6: Se refuser à. Ne pas permettre, ne pas laisser, avec un nom de chose pour sujet.
• Sens 5: Il se dit, dans le langage de la galanterie, des refus des femmes.
• Sens 4: Fig. S'opposer aux desseins, aux volontés ; tenir ferme contre quelque chose de puissant, de fort. Résister contre, ne pas se soumettre à (locution blâmée, mais, ce semble, à tort). " Et c'est contre ce mot qu'a résisté le comte " Résister contre un mot n'est pas parler français : il eût pu dire s'obstiner sur un mot, Acad. sentim. Cid.
• Sens 3: Opposer la force à la force, se défendre. La ville a résisté pendant plusieurs mois. Résister aux agents de la force publique. Ce cheval résiste au cavalier, le cavalier a de la peine à s'en faire obéir.
• Sens 2: Ne pas se laisser pénétrer. Un chapeau qui résiste à la pluie.
• Sens 1: Ne pas céder au choc, à l'impression d'un autre corps. Une pierre qui résiste au ciseau. Une poutre qui résiste à une forte charge.

Wiktionnaire

• Ne pas céder, ou céder difficilement au choc, à la pression, à l’action d’un autre corps, à une force, à un effort quelconque.
• (Familier) Ne pas céder à la tentation.
• Se défendre, opposer la force à la force.
• (Figuré) S’opposer aux desseins, aux volontés de quelqu’un, tenir ferme contre quelque chose de fort, de puissant.
• Bien supporter l’effort, la souffrance, la maladie, le travail, en parlant des hommes et des animaux, voire des végétaux.
• (En particulier) Supporter un désagrément moral.
• Persister, bien supporter l'usure du temps.