Gré

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.m. Au gré de quelque chose, selon son pouvoir capricieux ; suivant : Ses opinions changent au gré des événements.
• n.m. Bon gré mal gré, en s'y résignant, malgré soi.
• n.m. Contre le gré de quelqu'un, contre sa volonté, sans son agrément.
• n.m. De bon gré, de plein gré, volontiers, en toute liberté.
• n.m. De gré à gré, à l'amiable, d'un commun accord.
• n.m. De gré ou de force, volontairement ou par contrainte.
• n.m. Savoir gré, bon gré, un gré infini à quelqu'un de quelque chose, avoir de la reconnaissance pour lui.
• n.m. Savoir peu de gré, mauvais gré à quelqu'un de quelque chose, se montrer plus ou moins satisfait ou mécontent des paroles, des procédés de quelqu'un.
• n.m. Au gré, selon le gré de quelqu'un, à la convenance, au caprice, à la fantaisie de quelqu'un, selon ses désirs, ses sentiments : Un jugement un peu trop dur à mon gré.

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• n. Il se prend aussi pour goût, sentiment, opinion.
• n. Gratitude, reconnaissance. Dans ce sens il n’est plus guère usité que dans les locutions suivantes :
• n. (En particulier) Bonne, franche volonté qu’on a de faire quelque chose.
• n. Volonté, caprice, fantaisie.

Le littré

• Sens 1: Ce qui plaît, ce qui convient, ce qui est agréable à la volonté. Se marier contre le gré de ses parents. Il est allé de son gré, contre son gré. Ce n'a pas été de son plein gré. Avoir quelque chose en gré, le recevoir en gré, le prendre en gré, agréer, trouver bon quelque chose, y prendre plaisir. Dans le langage ascétique. Prendre en gré, recevoir avec résignation. Il faut prendre en gré les afflictions que Dieu nous envoie. Prendre en gré quelqu'un, l'avoir pour agréable, se plaire avec lui. Prendre en gré de… , vouloir, consentir. À gré, agréable, qui convient. Trouver quelqu'un à son gré, le trouver agréable, trouver qu'il plaît ; cela se dit souvent d'un homme à l'égard d'une femme, ou d'une femme à l'égard d'un homme. Au gré de, suivant la volonté de, suivant le désir, suivant ce qui plaît à. Fig. Voguer au gré des flots. Fig. De gré ou de force, de bonne volonté ou malgré soi. De gré à gré, à l'amiable, en y consentant de part et d'autre. Fig. Scarron a dit : gré à gré. L'argent qu'on leur donne ne s'exige point, mais se donne gré à gré, Œuv. t. I, p. 218.
• Sens 2: Bon gré, bonne, franche volonté de faire quelque chose. Bon gré mal gré, volontairement ou de force. Bon gré mal gré qu'il en ait, c'est-à-dire qu'il le veuille ou non.
• Sens 3: Gratitude, reconnaissance. Savoir gré, savoir bon gré, beaucoup de gré, un gré infini, être satisfait, très satisfait. Je lui en sais le meilleur gré du monde. Se savoir gré, bon gré de, s'applaudir de. Savoir mauvais gré, savoir peu de gré, être mal satisfait.

Wiktionnaire

• Volonté, caprice, fantaisie.
• (En particulier) Bonne, franche volonté qu’on a de faire quelque chose.
• Il se prend aussi pour goût, sentiment, opinion.
• Gratitude, reconnaissance. — Note : Dans cette dernière acception, il n’est plus guère usité que dans les locutions construites avec savoir gré.