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Définitions

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

  • n.f. Système abstrait sous-jacent à tout acte de parole : L'opposition langue/parole est un concept fondamental dans la théorie de F. de Saussure.
  • n.f. Système de signes vocaux, éventuellement graphiques, propre à une communauté d'individus, qui l'utilisent pour s'exprimer et communiquer entre eux : La langue française, anglaise.
  • n.f. Zoologie Chez les mollusques, synonyme de radula. Chez les insectes hyménoptères, modification du labium, velu, creusé d'une gouttière pour lécher et aspirer le nectar des fleurs.
  • n.f. GéographiePartie inférieure d'un glacier de vallée, là où la glace forme un fleuve bien individualisé.
  • n.f. Langue de certains animaux (bœuf, veau) accommodée diversement.
  • n.f. Tout ce qui a une forme allongée et étroite : Langue de feu. Langue de terre.
  • n.f. Corps charnu, allongé, mobile, situé dans la cavité buccale et qui, chez l'homme, est un des organes principaux de la parole.
  • n.f. HistoireDivision régionale de l'ordre de Malte. (Il y eut huit langues : Provence, Auvergne, France, Aragon, Castille, Italie, Allemagne et Angleterre.)
  • n.f. Langue étrangère actuellement parlée : Avoir le don des langues.
  • n.f. Littéraire. Moyen d'expression non verbal utilisé par un artiste pour traduire sa pensée ou ses sentiments : La langue de Van Gogh.
  • n.f. Manière particulière de s'exprimer inspirée par un sentiment : La langue de l'amour.
  • n.f. Système d'expression défini en fonction du groupe social ou professionnel qui l'utilise : La langue du barreau ; en fonction de la personne qui l'utilise : La langue de V. Hugo ; par la nature de la communication et le type de discours : Langue populaire, littéraire ; par l'époque où il est utilisé : La langue du Moyen Âge.
  • n.f. Manière de parler, de s'exprimer, considérée du point de vue des moyens d'expression à la disposition des locuteurs : Avoir une langue riche, pauvre.
  • n.f. Ensemble des règles concernant les diverses composantes d'un système linguistique : Défendre la langue.

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  • n. (Canada) (Zoologie) Synonyme de plie cynoglosse (poisson).
  • n. (En particulier) Vocabulaire ou syntaxe propres à tel ou tel écrivain ou telle ou telle personne.
  • n. (Par extension) Langage (pas forcément parlé).
  • n. (Par analogie) Forme longue, étroite et peu épaisse.
  • n. (Anatomie) Organe musculaire charnu et mobile, situé à l’intérieur de la bouche, et permettant de percevoir le sens du goût et d’articuler certains sons.
  • n. (Linguistique) Système d’expression orale ou écrite utilisé par un groupe de personnes (communauté linguistique) pour communiquer.

Le littré

  • Sens 1: Organe principal du goût, qui concourt à la déglutition et à la parole, et qui est formé essentiellement d'un muscle très mobile revêtu d'une membrane muqueuse. Tirer la langue. Montrer sa langue au médecin. Langue chargée, langue couverte d'un enduit blanc, jaune, noir ; ce qui se voit dans diverses maladies. Tirer la langue à quelqu'un, se moquer d'une personne ou la braver par une grimace. Tirer la langue, se dit d'un chien qui, haletant, essoufflé, laisse sa langue pendre hors de la gueule. Fig. Tirer la langue d'un pied de long, être dans le besoin. Je lui verrais tirer la langue d'un pied de long, que je ne lui donnerais pas un verre d'eau, se dit en parlant d'une personne dont on n'a nulle compassion. Avoir soif à avaler sa langue, avoir une grande soif. Ennuyeux à avaler sa langue, se dit de ce qu'on ne peut voir, entendre ou lire, sans éprouver un excessif ennui. Familièrement. Avaler sa langue, se condamner au silence. Jeter sa langue aux chiens, voy. CHIEN, nos 3. Se mordre la langue, se faire, en mâchant quelque chose, une morsure à la langue. Fig. Se mordre la langue, s'arrêter au moment de dire ce qu'on ne doit pas ou ce qu'on ne veut pas exprimer. J'allais dire une sottise, je me suis mordu la langue. Se mordre la langue d'avoir parlé, s'en repentir. À peine eut-il lâché cette parole, qu'il s'en mordit la langue. Mince comme la langue d'un chat, comme une langue de chat, très mince, très délié.
  • Sens 20: Langue-de-chat, espèce de petite pâtisserie sèche et longue.
  • Sens 19: Nom de certains outils ou engins.Langue-de-carpe, instrument connu aussi sous le nom de trivelin, dont les dentistes se servent pour l'extraction des dents molaires ou pour celle des racines. Langue-de-serpent, petit instrument dont les dentistes se servent pour enlever le tartre des dents de la mâchoire inférieure. Langue de balance, style perpendiculaire au fléau, qui se trouve caché par la châsse quand la balance est en équilibre. Langue-de-bœuf, outil des maçons qui est taillé en forme de cœur. Langue-de-carpe, outil d'acier aigu et tranchant des deux côtés dont se sert l'armurier. Langue-de-carpette, outil de serrurier, dont le tranchant est arrondi. Langue, bout de tuyau de plomb aplati qui jette l'eau en nappe dans la cuvette d'une garde-robe. Terme de marine. Langue, coin pour empêcher que les cercles de fer des mâts ne déchirent les étambrais. On place aussi des langues entre le traversin de la hune et l'avant de la caisse du mât, etc.
  • Sens 18: Nom vulgaire de différentes coquilles. Langue-d'or, nom marchand d'une coquille bivalve ; c'est la telline foliacée.Langue-de-serpent, langue-de-tigre, coquilles bivalves. Langue-de-chat, espèce de coquille allongée et plate : c'est encore une telline.
  • Sens 17: Grande-langue, le torcol.
  • Sens 16: Langue, se dit des trois pièces intérieures du périanthe des iris, qui ont leur extrémité relevée, par opposition aux trois pièces extérieures, qui penchent vers la terre et qu'on appelle mentons.Langue-d'agneau, nom vulgaire du plantain moyen. Langue-de-bœuf, la buglose officinale et la scolopendre. Langue-de-bouc, la vipérine. Langue-de-cerf, la scolopendre, plante de la famille des fougères. Langue-de-chat, bidens tripartita, etc. composée tubuliflore, ou eupatoire à feuilles d'arroche. Langue-de-cheval, un des noms vulgaires du ruscus hipoglossum (asparaginées), appelé encore laurier alexandrin. Langue-de-chien, voy. CYNOGLOSSE. Double-langue, fragon dont les feuilles portent sur le milieu une seconde feuille. Langue-de-noyer, langue-de-pommier, espèces d'agaric. Langue-d'oie, grassette. Langue-d'oiseau, le stellaria holostea, etc. caryophyllées. Langue-de-passereau, nom vulgaire du polygonum aviculaire (polygonées), dit aussi renouée. C'est aussi le nom vulgaire de la stellère passerine (thymélées). Langue-de-serpent, ophioglosse. Langue-de-vache, nom donné par les Espagnols au talin polyandre (portulacées) et au talin crénelé, tous les deux originaires du Pérou. Langue-de-vache, dans les environs de Boulogne, nom donné à la scabieuse, scabiosa arvensis, etc. knautia arvensis, COULT. (famille des dipsacées). Langue-de-vache, la grande consoude (borraginées), dans quelques cantons de la France.
  • Sens 15: Langue ou glossopètre, dent de poisson fossile.
  • Sens 14: Trompe des insectes lépidoptères.
  • Sens 13: Langue, se dit de certaines choses qui ont la forme d'une langue.Langues de feu, formes de langue-couleur de feu que le Saint-Esprit fit descendre sur chaque apôtre lorsqu'il leur donna le don des langues pour aller prêcher l'Évangile. Langues de feu, flammes allongées que projette un incendie. Terme de marine. Langue de voile, morceau de toile que l'on ajoute sur le côté de plusieurs espèces de voiles. Langue de terre, certain espace de terre beaucoup plus long que large, qui ne tient que par un bout aux autres terres, et qui est environné d'eau de tous les autres côtés. Cette ville est bâtie sur une langue de terre. Langue de terre, se dit aussi d'une terre étroite qui en joint deux autres. Il se dit aussi des pièces de terre longues et étroites qui sont enclavées dans d'autres terres.
  • Sens 12: Terme de l'ordre de Malte. Les langues, les huit nations dont il était composé ; savoir trois en France, la langue de France, la langue de Provence et la langue d'Auvergne ; deux pour l'Espagne, la langue d'Aragon et la langue de Castille ; et trois autres, la langue d'Italie, la langue d'Allemagne, et la langue d'Angleterre. Le chef de chaque langue se nommait grand prieur.
  • Sens 10: Système de signes appropriés à une notation. L'algèbre est une langue bien faite.
  • Sens 2: Terme de chasse et de manége. Donner de la langue, appeler, exciter le chien, le cheval par un bruit qui se fait avec la langue. Terme de manége. Les aides de la langue, certains cris que fait le cavalier pour animer le cheval.
  • Sens 3: La langue de certains animaux considérée comme aliment. Faire cuire une langue. Manger une langue de bœuf. Langue fourrée, espèce de préparation culinaire de la langue du porc ou du bœuf. Langue de carpe, le palais de la carpe, qui est un mets charnu et délicat.
  • Sens 4: La langue considérée comme organe de la parole. On dit d'un babillard qu'il n'aura pas de langue pour la moitié de sa vie. Avoir la langue grasse, avoir la langue épaisse, éprouver quelque embarras dans la prononciation, prononcer mal certaines consonnes, principalement les r. Familièrement. Avoir la langue bien pendue, avoir une grande facilité de parler. Avoir la langue bien affilée, avoir beaucoup de babil. Fig. Être sujet aux langues, être exposé aux jugements, aux médisances. Dénouer la langue, couper le filet de la langue, opération qui donne plus de facilité pour parler à ceux que le filet gêne. Fig. Dénouer, délier la langue à quelqu'un, faire rompre le silence à quelqu'un qui voulait le garder. Avoir la langue liée, n'oser parler de quelqu'un ou de quelque chose. Familièrement. La langue lui va toujours, cette personne babille continuellement. Tenir sa langue, se taire. Il a bien de la langue, il a la langue bien longue, il ne saurait tenir sa langue, il parle beaucoup, il dit tout ce qu'il sait, il ne saurait garder un secret. Avoir bien de la langue, signifie aussi tenir des discours hardis. Par exclamation. Quelle langue ! c'est-à-dire quel bavard ! quelle bavarde ! Il a la langue dorée, c'est une langue dorée, c'est-à-dire sa parole est facile, élégante, propre à séduire, surtout par des promesses favorables en quelque genre que ce soit. N'avoir point de langue, parler très peu, ou, quand on devrait parler, garder le silence. Être maître, n'être pas maître de sa langue, savoir, ne pas savoir se taire. Ne pas savoir conduire sa langue, mal gouverner sa langue, dire des choses qu'il faudrait taire. Avoir une grande volubilité de langue, parler avec une grande rapidité. La langue lui a fourché, il a lâché une parole pour une autre. Familièrement. Avoir un mot sur la langue, sur le bout de langue, sur le bord de la langue, croire qu'on va trouver dire un mot qu'on cherche et qui échappe. C'est une mauvaise langue, une méchante langue, une langue dangereuse, une langue de serpent, une langue de vipère, c'est-à-dire c'est une personne qui aime à dire du mal, des médisances, des calomnies. On dit dans un sens analogue une langue empoisonnée. On dit même quelquefois langue, absolument, pour mauvaise langue. Coup de langue, médisance ou mauvais rapport que l'on fait. Fig. et familièrement. Donner du plat de la langue, faire de belles promesses qu'on n'a pas dessein d'exécuter. Faire merveilles du plat de la langue, chercher à étourdir par de grandes phrases. Faire la langue à quelqu'un, lui faire la leçon, lui suggérer ce qu'il doit dire. Prendre langue, aller aux renseignements, s'informer. La contradiction des langues, les jugements divers que les hommes portent des mêmes choses. e parler d'une nation. Apprendre sa langue par principes. Parler une langue étrangère. Vous savez donc l'hébreu ? - L'hébreu ? parfaitement. Don des langues, grâce que Dieu fait à un homme lors qu'il lui donne, par miracle et sans étude, la connaissance et l'usage d'une langue. Langue mère ou matrice, celle qui a servi à en former d'autres ; et, par opposition, langue dérivée, celle qui est formée d'une autre. Le latin est une langue mère par rapport au français, et le français est une langue dérivée. L'hébreu paraît une langue mère dans le domaine syno-arabe. Une langue aryenne primitive à laquelle on ne remonte que conjecturalement et par induction, serait la langue mère du sanscrit, du zend, du grec, du latin, etc. Langue mère, dite beaucoup mieux langue primitive, langue unique que l'on suppose avoir été la mère de toutes les autres. Les langues mères au sens relatif existent réellement ; une langue mère au sens absolu est une pure hypothèse. Langue primitive ou originelle, se dit aussi de celle qu'on suppose ne s'être formée d'aucune autre. Langues sœurs, langues que l'on considère comme dérivées d'une même langue mère. Les langues néo-latines sont sœurs. Langue morte, celle qu'un peuple a parlée, mais qui n'existe plus que dans les livres. Le latin, l'hébreu sont des langues mortes. Par opposition, langue vivante, celle qu'un peuple parle actuellement. Langue vulgaire, se dit de tous les idiomes modernes, par opposition aux langues anciennes ou savantes. La langue d'oc, l'ancienne langue qui se parlait au delà de la Loire, dont se sont servis les troubadours, que l'on connaît sous le nom de provençal, et que dans le temps on appelait plus ordinairement langue limousine (oc veut dire oui). Langue d'oïl (oïl veut dire oui) ou langue d'oui, l'ancien français, la langue française avant le XVe siècle, celle dans laquelle ont écrit les trouvères. La langue de si (si veut dire oui), l'italien. Langues orientales, langues parlées en Asie, surtout celles de la partie de l'Asie qui est la plus voisine de l'Europe. Jeunes de langue, jeunes gens que quelques gouvernements entretiennent pour apprendre les langues orientales, et devenir drogmans. La langue sainte, la langue hébraïque. Langues du Nord, les langues germaniques et slaves, par opposition aux langues du Midi, qui sont dérivées du latin. Langue naturelle ou maternelle, celle du pays où l'on est né, par opposition à langue étrangère, celle d'un autre pays. Langue nationale, celle que parle généralement une nation, aussi par opposition à langue étrangère. Langue sacrée, toute langue dans laquelle sont écrits les livres qu'on regarde comme inspirés par la Divinité. Langues synthétiques ou concrètes, celles qui rendent les indications grammaticales par des terminaisons variables. Langues analytiques, celles qui expriment chaque idée, chaque rapport grammatical par un mot distinct. Langue écrite, langue pourvue d'un alphabet et dans laquelle on a composé des livres. Les langues des sauvages ne sont pas des langues écrites. Langue écrite, langue littéraire, la partie la plus cultivée d'une langue, celle qui figure seule dans les bons écrivains. Langue philosophique, langue où l'on suppose que la génération des mots suivrait exactement celle des pensées. Langue universelle, dite aussi langue philosophique, langue qui serait commune à tous les peuples. Maître de langue, celui qui enseigne une langue vivante. Fig.
  • Sens 5: Absolument: . La langue, la langue française.
  • Sens 6: L'ensemble des règles qui régissent un idiome ; cet idiome considéré par rapport à sa correction.
  • Sens 7: L'ensemble des mots et des tournures dont un auteur fait surtout usage. La langue de Corneille, de Racine. Langue académique, celle qui se parle dans les discours d'apparat, et, en un autre sens, celle-là seule qui figure dans le Dictionnaire de l'Académie, qui a la sanction de ce corps littéraire.
  • Sens 8: Manière de parler, abstraction faite de l'idiome dont on se sert. Personne n'a mieux parlé que lui la langue du sentiment, la langue de l'amour. La langue des dieux, la poésie. On dit dans le même sens : la langue des vers, la langue poétique.
  • Sens 9: La langue d'une science, d'un art, l'ensemble des mots, des locutions dont on fait usage dans cette science, dans cet art. La langue des mathématiques. La langue de la métallurgie. On dit dans le même sens : la langue technique.
  • Sens 11: Moyens d'expression de l'artiste. La langue des couleurs, des sons.

Wiktionnaire

  • (Anatomie) Organe musculaire charnu et mobile, situé à l’intérieur de la bouche, et permettant de percevoir le sens du goût et d’articuler certains sons.
  • (Par analogie) Chose qui a une forme longue, étroite et peu épaisse.
  • (Linguistique) Système d’expression orale ou écrite utilisé par un groupe de personnes (communauté linguistique) pour communiquer.
  • (En particulier) (Par ellipse) Langue vernaculaire.
  • (Par extension) Langage (pas forcément parlé).
  • (En particulier) Vocabulaire ou syntaxe propres à tel ou tel écrivain ou telle ou telle personne.
  • (Canada) (Ichtyologie) Synonyme de plie cynoglosse (poisson).
  • (Glaciologie) Bande de glace descendant d’un glacier.
  • (Cartographie, Toponymie) Langue dans laquelle est réputée rédigée une carte, normalement mise en évidence par le titre et la légende[1].

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Citations

  • Le fou tient son cœur sur sa langue. Le sage tient sa langue sur son cœur.

    Héraclite

  • Celui qui ne sait aucune langue étrangère ne sait pas sa propre langue.

    Johann Wolfgang von Goethe

  • Celui qui ne connaît pas les langues étrangères ne connaît rien de sa propre langue.

    Johann Wolfgang von Goethe

  • S'il y avait des synonymes parfaits, il y aurait deux langues dans une même langue.

    César Chesneau

  • La musique est la langue des émotions.

    Emmanuel Kant

  • La plume est la langue de l'âme.

    Miguel de Cervantès

  • Les mots qui font fortune appauvrissent la langue.

    Sacha Guitry

  • Ce sont les Grecs qui nous ont légué le plus beau mot de notre langue : le mot "enthousiasme" - du grec "en theo", un Dieu intérieur.

    Louis Pasteur

  • La misère a inventé une langue de combat qui est l'argot.

    Victor Hugo

  • L'argot, c'est la langue des ténébreux.

    Victor Hugo

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