Baiser

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• v. tr. Populaire. Tromper, duper.
• v. tr. Populaire. Avoir des relations sexuelles avec quelqu'un.
• v. intr. Populaire. Accomplir l'acte sexuel, faire l'amour.
• n.m. Action de poser sa bouche sur le visage, le corps de quelqu'un, ou sur un objet quelconque : Donner un baiser.
• n.m. Geste de la main portée aux lèvres et simulant un baiser : L'enfant envoyait des baisers aux passants.
• v. tr. Poser ses lèvres sur quelqu'un, quelque chose, en signe d'affection, d'amour, de respect : Baiser la main.

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• v. (Transitif) (Vulgaire) Posséder, prendre, sexuellement.
• n. Geste de simulation d’un baiser où l’on porte sa main aux lèvres, à l’adresse d’une ou plusieurs personnes.
• n. Contact de la bouche sur le visage, sur les lèvres, sur quelque partie du corps d’une personne, par amitié, par amour, par civilité, par respect.
• v. (Argot des Gadz’Arts) Agrafer
• v. (Vulgaire) Casser, détériorer, abimer.
• v. (Transitif) (Vulgaire) (Par extension) Avoir en son pouvoir, dominer, tromper, berner, piéger, posséder quelqu’un.
• v. (Intransitif) (Vulgaire) Avoir des relations sexuelles, coïter, s’accoupler, faire l’amour, copuler.
• v. (Transitif) Appliquer sa bouche sur le visage, sur les lèvres, sur une partie du corps d’une personne, par amitié, par amour, par civilité, par respect; et par extension, faire le même acte à un objet. — Note d’usage : À cause de la prééminence du sens obscène, ce verbe n’est pratiquement plus utilisé actuellement dans cette acception, sauf dans quelques emplois très spécialisés tels que baiser la main d’une dame ou baiser l’anneau d’un évêque.

Le littré

• v. tr. Sens 1: Appliquer sa bouche sur le visage, la main ou un objet quelconque. Son père le baisa et le congédia. Il portait un reliquaire qu'il baisait avec effusion. Fig. Baiser la main, porter sa main par respect près de sa bouche, quand on veut présenter ou recevoir quelque chose, ou quand on veut saluer quelqu'un. Anciennement, baiser dans le sens de rendre ou de recevoir visite, parce qu'on se baisait à chaque visite. Familièrement. Baiser les mains à quelqu'un, lui faire ses compliments. Ironiquement. Je vous baise les mains, je ne suis pas de cet avis, je ne ferai pas ce que vous voulez. Fig. Vous devriez baiser la trace de ses pas, c'est-à-dire vous devriez à chaque instant lui prouver votre reconnaissance, votre respect. Populairement, à certains jeux, baiser le cul de la vieille, perdre sans prendre un point, sans gagner un coup. Terme de féodalité. Baiser le verrou, la serrure, espèce d'hommage du vassal, le seigneur étant absent.
• v. tr. Sens 2: Par extension. Toucher légèrement. Ancien terme de mathématiques. Avoir une osculation ou un contact de second ordre.
• v. tr. Sens 3: Fig. Arriver jusqu'à.
• v. tr. Sens 4: Se baiser, v. réfl.

Wiktionnaire

• (Transitif) Appliquer sa bouche sur le visage, sur les lèvres, sur une partie du corps d’une personne, par amitié, par amour, par civilité, par respect; et par extension, faire le même acte à un objet. — Note d’usage : À cause de la prééminence du sens obscène, ce verbe n’est pratiquement plus utilisé actuellement dans cette acception, sauf dans quelques emplois très spécialisés tels que baiser la main d’une dame ou baiser l’anneau d’un évêque.
• (Intransitif) (Vulgaire) (Par euphémisme) Euphémisme de coïter, s’accoupler, copuler.
• (Transitif) Posséder, prendre, sexuellement.
• (Par extension) Avoir en son pouvoir, dominer, tromper, berner, piéger, posséder quelqu’un.
• (Par extension) Avoir en son pouvoir, dominer, tromper, berner, piéger, posséder quelqu’un.