Oie

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.f. Familier. Personne sotte, niaise.
• n.f. Gros oiseau (anatidé) à silhouette massive, cou allongé, bec large, pattes palmées, plumage brun ou gris, herbivore, migrateur, répandu dans tout l'hémisphère Nord.

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• n. (Ornithologie) Oiseau palmipède aquatique, apparenté au canard mais plus gros et plus grand, vivant à l’état sauvage ou à l’état domestique.
• n. Femelle de cette espèce, le mâle étant le jars.
• n. (Figuré) Personne sotte.

Le littré

• Sens 5: Petite-oie, ce qu'on retranche d'une oie quand on l'habille pour la faire rôtir, comme les pieds, les bouts d'aile, le cou, le foie, le gésier. C'est ce qu'on appelle aujourd'hui un abatis. Fig. Petite-oie, les bas, le chapeau, et les autres ajustements pour rendre un habillement complet ; ainsi dit par comparaison avec l'abatis d'une volaille. Fig. Les petites faveurs que les femmes accordent à leurs amants. Par extension, toute sorte de prélude, de diminutif. Petite-oie est vieux dans toutes ses acceptions.
• Sens 8: Petite constellation qu'on réunit ordinairement à celle du Renard. Le Renard et l'Oie forment la constellation dite Fleuve du Tigre.
• Sens 7: Oie noire, synonyme de macreuse.
• Sens 6: Patte-d'oie, voy. PATTE-D'OIE, à son rang.
• Sens 4: Merde d'oie (on prononce mêr-doi), se dit d'une couleur mêlée de vert. Couleur merde d'oie.
• Sens 3: Contes de ma mère l'oie, contes dont on amuse les enfants. Fig. Faire des contes de ma mère l'oie, dire des choses où il n'y a nulle apparence de raison et de vérité. D'après J. Grimm, les contes de la mère l'oie se rattachent à Berthe la fileuse ou Berthe pied d'oie, dite dans le midi la reine Pedauque ; Berthe, Berchta est une divinité germanique.
• Sens 2: Jeu de l'oie, jeu que l'on joue avec des dés sur un carton où des figures d'oie sont placées dans un certain ordre.
• Sens 1: Espèce d'oiseau aquatique plus gros et plus grand que le canard : l'oie sauvage, anser segetum ; l'oie domestique, anser cinereus, dite absolument oie ; l'oie à cravate, anas canadensis, L. ; l'oie nonnette, la bernache nonnette, anser erythropus, L. Faire rôtir une oie. Garder les oies. Terme d'antiquité romaine. Oies sacrées, les oies qu'on promenait en triomphe tous les ans en mémoire de ce qu'elles avaient donné l'alarme dans l'attaque nocturne des Gaulois. Tirer l'oie, se dit d'un jeu barbare qui consiste à attacher une oie par le cou, et à y lancer des bâtons jusqu'à ce que le cou ait été rompu. Bête comme une oie, qui se laisse plumer sans crier, c'est-à-dire très bête. On dit de même : n'avoir pas le sens d'une oie. Fig. C'est une oie, se dit d'une personne très sotte.

Wiktionnaire

• (Ornithologie) Oiseau palmipède aquatique, apparenté au canard mais plus gros et plus grand, vivant à l’état sauvage ou à l’état domestique.
• Femelle de cette espèce, le mâle étant le jars.
• (Canada) (Familier) Indistinctement, bernache du Canada (« outarde ») ou oie des neiges (« oie blanche »).
• (Figuré) Personne sotte.
• (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée passante sans aucun caractère particulier la distinguant du jars, ce qui peut induire une confusion. À rapprocher de canard, cane, canette, cygne et jars.
• Première personne du singulier du présent du subjonctif de ouïr.
• Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de ouïr.