Perte

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.f. Fait de disparaître, d'être détruit : La perte d'un avion.
• n.f. Fait d'être privé de quelque chose qu'on possédait : Perte d'un bien.
• n.f. Fait de subir un dommage grave, une ruine ou un discrédit total : Il a juré notre perte.
• n.f. Fait d'être vaincu à une lutte, un combat, etc. : La perte d'une bataille, d'un procès.
• n.f. Quantité gaspillée de chaleur, d'énergie, de matière : Ces fenêtres mal fermées causent des pertes de chaleur.
• n.f. Fait de gâcher, de gaspiller ce qui pourrait être mieux employé : Perte de temps.
• n.f. Fait d'égarer quelque chose qu'on ne retrouve plus : La perte de ses gants.
• n.f. Fait de perdre quelqu'un, d'en être séparé, en particulier par la mort ; cette privation elle-même : La perte cruelle d'un enfant.
• n.f. Fait d'être privé de quelque chose dont on jouissait, de subir un dommage dans son intégrité physique, morale : Perte de la vue.
• n.f. Fait de perdre de l'argent ; somme perdue : Le compte des profits et pertes.

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• n. Ce qui s’échappe ; ce qui se perd.
• n. État de totale perdition ou de destruction.
• n. Mauvais usage ou l’emploi inutile que l’on fait d’une chose.
• n. Mauvais succès, d’un événement désavantageux dans une affaire, dans une entreprise, etc.
• n. Ruine, en ce qui regarde le gouvernement, la fortune, la réputation, les mœurs, etc.
• n. (Comptabilité) Déficit.
• n. (Comptabilité) Dépense d'argent, volontaire ou non.
• n. Dommage, diminution de bien, de profit.
• n. (Médecine) Hémorragie; menstrues ou règles abondantes.
• n. Les hommes tués ou blessés dans une bataille. Note : Alors il se met presque toujours au pluriel.
• n. (En particulier) Personnes dont on est privé par la mort.
• n. (Jeux) Don des mises après échec.
• n. Privation de quelque chose de précieux, d’agréable, de commode, qu’on avait.

Le littré

• Sens 13: À perte, loc. adv.: Avec perte, en perdant. Vendre à perte.Travailler à perte, se dit d'une usine dont les produits ne suffisent pas à payer un intérêt pour les actions, et à créer un fonds d'amortissement.
• Sens 16: En pure perte, loc. adv.: Sans utilité, sans résultat. On dit aussi à pure perte.
• Sens 15: À perte d'haleine, jusqu'à ne pouvoir plus respirer. Courir à perte d'haleine.
• Sens 14: À perte de vue, loc. adv.: voy. VUE.
• Sens 12: Mauvais ou inutile emploi d'une chose. Voilà une grande perte de temps. La perte des occasions.
• Sens 11: Mauvais succès, issue fâcheuse d'une affaire, etc. La perte d'une gageure, d'une partie de jeu, d'un procès, d'une bataille.
• Sens 10: Terme de théologie. La perte de l'âme, la damnation éternelle.
• Sens 9: Ruine en ce qui regarde le gouvernement, la fortune, la réputation, les mœurs, etc. Ce serait la perte des affaires, de l'État. La perte de son crédit, de sa fortune. Jurer, résoudre la perte de quelqu'un, jurer, résoudre sa mort, sa ruine.
• Sens 7: Il se dit de ce qui s'échappe et se perd par des pertuis. La perte du Rhône, le lieu où il s'enfonce dans un trajet souterrain, pour reparaître plus loin ; on dit aussi perdition.
• Sens 6: On le dit des hommes tués et blessés dans les batailles. Être repoussé avec perte, en parlant d'une troupe, reculer en laissant des morts, des blessés ; et fig. avoir le désavantage dans une discussion.
• Sens 5: Se dit, au jeu, de ce qui passe entre les mains de l'adversaire. Une perte de dix mille francs. Se retirer sur sa perte, quitter le jeu quand on perd ; et fig. Se retirer du monde ou des affaires après un mauvais succès.
• Sens 4: Portion perdue en choses, en argent, en espace, etc. Il y aura de la perte dans la coupe de cet habit, dans la taille de ce bois, de cette pierre, de ce marbre. Quand on range, on dit aussi qu'il y a de la perte, quand on perd de la place. Il est, dans ce commerce, tous les ans en perte de tant. Être en perte d'une somme, l'avoir perdue. Absolument: . Depuis longtemps il était toujours en perte.
• Sens 3: Terme de marine. Destruction. Il y a perte d'un navire, lorsque ce navire fait naufrage, se perd ou périt.
• Sens 2: Particulièrement, se dit des personnes dont on est privé par la mort. Ma perte, la perte que j'ai faite. Je prends part à la perte que vous avez faite, voy. PART 2.
• Sens 1: Privation de quelque chose d'avantageux, d'agréable. Privation parce qu'on a égaré, perdu. Il se dit aussi de la privation de l'esprit, du sommeil, etc. La perte des forces.
• Sens 8: Perte de sang, ou, absolument, perte, écoulement de sang, chez les femmes, irrégulier et abondant (en termes techniques, métrorrhagie, hémorrhagie utérine). Perte blanche, la leucorrhée. Pertes séminales, émission involontaire du sperme.

Wiktionnaire

• État de totale perdition ou de destruction.
• Mauvais usage ou l’emploi inutile que l’on fait d’une chose.
• Mauvais succès, d’un événement désavantageux dans une affaire, dans une entreprise, etc.
• Ruine, en ce qui regarde le gouvernement, la fortune, la réputation, les mœurs, etc.
• (Comptabilité) Déficit.
• (Comptabilité) Dépense d'argent, volontaire ou non.
• Dommage, diminution de bien, de profit.
• (Gynécologie) Hémorragie ; menstrues ou règles abondantes.
• (Spécialement) (Géomorphologie, Hydrologie) Lieu où un cours d’eau disparaît en sous-sol.
• Ce qui s’échappe ; ce qui se perd.
• Les hommes tués ou blessés dans une bataille. Note : Alors il se met presque toujours au pluriel.
• (En particulier) Disparition de personnes dont on est privé par la mort.
• (Jeux) Don des mises après échec.
• Privation de quelque chose de précieux, d’agréable, de commode, qu’on avait.